Implementing Pan-Canadian Carbon Pricing in the Northwest Territories Discussion Paper

Type of resource: 
File
Publication date: 
July, 2017
Description: 

Note:
The information provided about the carbon tax structure in this document differ slightly from the structure that was approved by the 18th Legislative Assembly in the Petroleum Products and Carbon Tax Act.

Originally published in 2017, this discussion paper was used to inform the public of the Government of the Northwest Territories (GNWT) planned approach to implement a carbon tax. While is document provides important detail about the GNWT's rationale for how the tax is structured, it was published before legislation was enacted.

Please refer to the Petroleum Products and Carbon Tax Act and Regulations for more information on how the Northwest Territories' carbon tax is structured.

Resource Type: 
Executive Summary: 

Executive Summary

La version française suit le texte anglais. 

As a signatory to the Pan-Canadian Framework on Clean Growth and Climate Change, the Government of the Northwest Territories (GNWT) agreed to the federal proposal for a national carbon price and the federal government has committed to work with the territories to find solutions that address their unique circumstances, including high costs of living and of energy, challenges with food security, and emerging economies. Starting at $10 per tonne of greenhouse gas emissions in 2018, the price will increase by $10 per tonne each year until it reaches $50 per tonne in 2022.

The purpose of this discussion paper is to present the possible approaches for the GNWT to meet its carbon pricing commitment and generate discussion on the policy tools that may best address the over-riding objective to introduce the carbon tax in such a way that it provides a price incentive to reduce carbon-based fuel use while as much as possible not affecting the local cost of living for Northwest Territories residents or creating further barriers to economic development.

The most practical way for the GNWT to meet this carbon pricing commitment is to implement a carbon tax using the administrative structure already in place for the Northwest Territories fuel taxes.

At $10 per tonne, the carbon tax will generate about $12.6 million in revenue, of which $2 million will be paid directly by governments and government agencies, and around $5 million by the non-renewable resource industries. The average Northwest Territories household is estimated to pay between $168 to $185 annually in direct and indirect carbon tax (tax embedded in the prices of goods and services). When the carbon tax is increased to $50 per tonne in 2022, the cost to the average household is estimated to reach $923 per year.

There are different ways that the revenues generated by a carbon tax can be used to help reduce carbon-based fuel use while also minimizing the impact on cost of living and economic development. The questions that require discussion are:

  • How much, if any, of the carbon tax revenue should be recycled to NWT households, businesses and industry through direct transfers?
  • How much, if any, of the carbon tax revenue should be used for any direct GNWT spending for initiatives to reduce greenhouse gas emissions?
  • Should carbon tax revenue recycling be tied to carbon consumption?
  • Is it reasonable to mix carbon revenue recycling with broader policy objectives?
  • What should be considered when proposing revenue recycling options for business and industry?
  • How should increasing revenues be incorporated into the recycling program? Should the recycling approaches grow as revenues increase or should new approaches be introduced as revenues grow?

Recycling carbon tax revenue back to Northwest Territories residents and industry could be accomplished through the following tools:

  • Reducing carbon tax coverage: this could include exempting aviation fuel because other forms of transportation are not available for communities without all-weather roads; or exempting marine transportation and railway diesel because they provide bulk transport that should be encouraged.
  • Providing tax credits or rebates through the tax system: this could mean adjusting the cost of living tax credit, NWT child benefit, or creating a new tax credit or rebate.
  • Revising income tax rates: this runs the risk that carbon tax revenues may not cover reduced income tax revenue and that there would be resistance to increasing income tax rates again to cover the shortfall.
  • Providing carbon tax rebates at the source: an example would be introducing a rebate for the tax paid on household heating fuels

Each of these tools could be used on its own, or in combination with others.

Revenue recycling does not preclude using some funds for government initiatives. The approach used to distribute the carbon tax revenue could also evolve as carbon tax rates increase.

Résumé

À titre de signataire du Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques, le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest (GTNO) a accepté la proposition fédérale au sujet d’un prix national sur le carbone et le gouvernement fédéral s’est engagé à collaborer avec les territoires pour trouver des solutions qui tiennent compte de leurs situations uniques, notamment les coûts élevés de l’énergie et de la vie, les défis concernant la sécurité alimentaire et les économies émergentes. D’abord établi à 10 dollars la tonne d’émission de gaz à effet de serre en 2018, le prix augmentera de 10 $ la tonne chaque année, jusqu’à ce qu’il atteigne 50 dollars la tonne en 2022.

Ce document de travail a pour but de présenter les approches possibles à la disposition du GTNO pour qu’il respecte son engagement à l’égard du prix sur le carbone et de susciter une discussion sur les outils politiques qui pourraient mieux servir à atteindre l’objectif primordial d’introduire la taxe sur les émissions carboniques de manière à fournir un incitatif financier sur la réduction de la consommation du carburant sans que cela ait une incidence négative sur le coût de la vie local des résidents des Territoires du Nord-Ouest ou crée d’autres obstacles au développement économique, dans la mesure du possible.

Pour le GTNO, la méthode la plus pratique pour respecter son engagement à l’égard du prix sur le carbone consiste à mettre sur pied une taxe sur les émissions carboniques qui utilise la structure administrative déjà en place concernant les autres taxes sur le carburant aux Territoires du Nord-Ouest.

À 10 dollars la tonne, la taxe sur les émissions carboniques générera environ 12,6 millions de dollars en recettes, dont deux millions de dollars seront versés directement par des gouvernements et des organismes gouvernementaux, et environ cinq millions de dollars par des industries du domaine des ressources non renouvelables. On estime qu’un ménage moyen aux Territoires du Nord-Ouest paiera entre 168 et 185 dollars annuellement en taxes directes et indirectes (incluses dans les prix des biens et des services) sur les émissions carboniques. Lorsque la taxe sur les émissions carboniques atteindra le coût de 50 dollars la tonne en 2022, on estime que le coût d’un ménage moyen atteindra 923 dollars par an2.

On peut utiliser les recettes générées par une taxe sur les émissions carboniques de différentes façons pour contribuer à réduire la consommation de carburant à base de carbone tout en minimisant également l’incidence sur le coût de la vie et le développement économique. Voici les questions qui doivent faire l’objet d’une discussion :

  • Quelle proportion de la taxe sur les émissions carboniques devrait être recyclée au moyen de transferts directs aux ménages, aux entreprises et à l’industrie des TNO, s’il y a lieu?
  • Quelle proportion de la taxe sur les émissions carboniques le GTNO devrait-il consacrer à des dépenses directes sur des initiatives de réduction des émissions de gaz à effet de serre, s’il y a lieu?
  • Le recyclage des recettes de la taxe sur les émissions carboniques devrait-il être associé à la consommation de carbone?
  • Est-il raisonnable de combiner le recyclage des recettes de la taxe à des objectifs politiques plus généraux?
  • Que faudrait-il considérer lorsque l’on proposera des options de recyclage des recettes à l’intention des entreprises et de l’industrie?
  • Comment les recettes croissantes devraient-elles être intégrées au programme de recyclage? La proportion retenue dans les approches de recyclage devrait-elle croître si les recettes augmentent ou de nouvelles approches devraient-elles être adoptées lorsque les recettes augmentent?

Le recyclage des recettes de la taxe sur les émissions carboniques à l’intention des résidents et de l’industrie des Territoires du Nord-Ouest peut être effectué selon les outils suivants :

  • Réduire la portée de la taxe sur les émissions carboniques : Cela peut comprendre une exonération sur le combustible consommé par les avions, parce que les collectivités privées de routes praticables toute l’année ne disposent pas d’autre forme de transport; ou une exonération sur le diesel consommé par le transport maritime ou ferroviaire, parce qu’ils fournissent du transport en vrac qui devrait être encouragé.
  • Fournir des crédits d’impôt ou des remboursements de taxe par l’entremise du système fiscal : Cela peut signifier un ajustement au crédit d’impôt pour le coût de la vie ou à la prestation pour enfants des TNO, ou la création d’un nouveau crédit d’impôt ou remboursement de taxe.
  • Revoir les taux d’impôt sur le revenu : On court alors le risque que les recettes de la taxe sur les émissions carboniques puissent ne pas compenser les recettes d’impôt sur le revenu réduites et qu’il y ait de la résistance envers une autre augmentation des taux d’impôt sur le revenu pour combler l’écart.
  • Fournir des remboursements de la taxe sur les émissions carboniques à la source : L’introduction d’un remboursement sur la taxe versée pour le carburant servant au chauffage des ménages en constituerait un exemple.

Chacun de ces outils peut être utilisé individuellement, ou en combinaison avec d’autres.

Le recyclage des recettes n’exclut pas l’utilisation de certains fonds pour des initiatives gouvernementales. L’approche utilisée pour distribuer les recettes de la taxe sur les émissions carboniques peut aussi évoluer en fonction de l’augmentation des taux de taxe sur les émissions carboniques.

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